Epopée Bamiléké Douala avec CamAir

Après 2 semaines passées à préparer intensément le volet Vol Libre de l'expédition, vient le moment de la mise en malles du matériel


Ici les 4 voiles mises à disposition et leurs sellettes


Et là, le valeureux Propulsar, prévu dès la conception par Léon pour voyager en malle vu qu'il était exporté jusqu'au Japon


A l'heure dite du rendez-vous, nous retrouvons au terminal 1 de CdG cette inquiétante créature
C'est Albert, l'Architecte Ambianceur qui porte encore les traces d'une hémiplégie faciale due aux affres de la préparation du SELAC


Nous retrouvons Betty (son site), qui transporte valeureusement, vu le l'assistance qu'apportent en France, les transports publics aux voyageurs chargés de bagages

Cette créature qui n'est frêle qu'en apparence, transporte depuis le Grésivaudan où elle réside, 5 paires de skis à roulettes et leurs bâtons pour initier au Cameroun ce qu'il sera difficile de continuer à appeler de la Marche Nordique

Dans cette action dont le côté non-conventionnel se rapproche de notre contribution, elle est assistée par Vincent l'autre marcheur nordique


On retrouve aussi Jean-Marc l'autre parapentiste et Olivier (son site) le baroudeur africain qui en habitué, photographie ses bagages pour obtenir par substitution à l'arrivée la liste de ce qui a été égaré par la compagnie aérienne.


Après un vol sans histoire, commence l'attente angoissante à la bouche ornée d'un slogan débile qui vomit les bagages


Malgré mes inquiétudes, les malles et les cercles du paramoteur sont passés sans encombre, il me manque juste mon sac de soute avec toutes mes affaires personnelles, mes caméras et mes médicaments sans doute parce qu'on l'avait obligé à un accouplement contre nature avec des Skikes® qui du coup vont manquer à Betty

Assisté en coupe-fil du commissaire mandaté par Boris et Alain qui sont venus nous accueillir, je remonte la queue d'une vingtaine de personnes venues réclamer leurs bagages sur ce vol

Comment expliquer à la foule qui me hue que je retarde tout le groupe qui aurait dû se retrouver à Dschang (à 250 km de route défoncée) le soir même?

Je subis donc impassibles les remarques acerbes sur les privilèges exorbitants accordés aux blancs


Le groupe de 5 "experts" en développement touristique et ses accompagnateurs pourra, avec beaucoup de retard, aller se restaurer dans une guinguette typique

Puis se reposer à l'hôtel de l'aéroport, après avoir passé facilement grâce à Boris, le barrage de la milice d'auto-défense, ce n'est pas le bruit de casserole de la clim antédiluvienne qui nous empêchera de trouver un repos mérité


--->    Suite de l'aventure africaine   <---   ( Clic gauche sur cette phrase )


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