Mes petites envolées

Sollicités par notre nouvel ami, Nicolas de CameraOnBoard , qui voudrait faire passer à la postérité notre activité de biplace au treuil, nous préparons la séance au cours de la semaine précédente Lors de la remise en route, le treuil, après un an d'inactivité, révèle une petite faiblesse de démarrage    L'idée de treuiller sur un chemin est vite abandonnée en voyant leur état  Un repérage positif est effectué sur une jachère de notre hôte favori Compte tenu de l'éloignement de ce terrain nouveau pour nous, la séance commence immédiatement après un déjeuner pris en commun où chacun y va de son anecdote macabre pour enjouer l'ambiance Le treuil est rapidement remis en place malgré la privatisation d'un chemin censé être ouvert à la circulation publique Profitant du bon fonctionnement du treuil, nous enchaînons les vols solo en attendant que notre second treuilleur puisse se libérer de ses obligations pour assurer les biplaces L'axe imposé par le vent nous accorde

Je sors enfin le Populsar de sa malle Mon premier soin est de redonner forme humaine aux cercles et aux barres et de remettre les quelques rivets victimes des manutentionnaires qui trouvent que 20 kg est une charge trop lourde pour eux et qui s'en vengent sur les petits colis de 6kg Je redonne un peu de richesse à ma carburation En l'absence d'Architecte Ambianceur, j'utilise cette petite astuce que je vous livre, pour maîtriser le ressort farceur quand on retire le plomb du câble de commande (mais qui a encore des carburateurs à boisseau?) Augmenter la richesse en changeant le niveau d'enfoncement de l'aiguillon: belle parabole qui devrait guider notre comportement vis à vis de ceux qui nous gouvernent La machine démarre au 3 ème coup dans mon jardin et règle simultanément la corvée d'évacuation des feuilles de mon saule Je me transporte ensuite sur mon terrain habituel Bien que précédé d'un peu d'appréhension, le décollage est une formalité grâce

Nous partons pour Douala vers minuit, ma position d'ancien me donne une place de choix: à l'arrière du taxi de Benoît XVI Cette place est encombrée de cages à poules et de diverses volailles mais elle me permettra de dormir quelques heures dans un confort supérieur à celui du bus Nous arrivons sans encombre à Douala où je récupère avec effusion mon sac de soute 1 h avant l'embarquement du retour Sans même le déballer, je le joins à mon tas de bagages conséquent, le temps d'immortaliser le groupe fantastique qui a permis le succès de ce premier Selac qui restera vraisemblablement dans les annales voué à l'admiration des générations futures  Le vol est sans histoires, on nous attribue même des places près des hublots C'est l'occasion d'une formidable leçon de géographie qui nous ramène au dessus de Tozeur, ce qui me remémore la  fantastique opération Sémiramis avec le club des Colibris A Roissy je récu