Mes petites envolées

La semaine idéale continue, nous allons peut-être atteindre le même nombre de contributions que l'année dernière. On profite d'une des dernières journées anticyclonique pour passer à la caméra embarquée:   C'est là Pour cause de plan de vol quasiment présidentiel, c'est à consommer avec le mot de passe habituel.

Certains privilégiés peuvent se permettre d'attendre les meilleures conditions, même si elles ont lieu en semaine. C'est ce qui s'est produit ce lundi: lumière et laminarité parfaites. De plus, la branche Valoisienne se devant de répondre à la branche Véliocasse dans la saine émulation les anime, elle ne pouvait manquer de se mettre en l'air ce jour là. L'avantage du vent de Sud-Est est qu'il permet de décoller avec le soleil dans le dos Avec une bonne lumière, même les vieilles (machines) ont un côté pimpant En plus d'assurer un service sans défaillance Malgré la fraîcheur, les conditions sont idéales pour un paramoteur A cette époque le soleil disparaît assez rapidement Il faut finir par rentrer CB

J'ai eu envie de me laisser gagner par la course aux armements qui veut que chaque pilote dispose maintenant d'un casque high tech où luit la fibre de carbone et qui supporte un équipement radio. Malheureusement, d'une part les moyens financiers des provinces reculées ne sont pas ceux de banlieues huppées et d'autre part je me devais de respecter le style du vénérable Propulsar qui me fait l'honneur de m'accompagner sans aucune défaillance depuis si longtemps. Je me suis donc rappelé le casque de VTT (Véhicule de Transport de troupes) modèle 51 que j'avais acheté aux surplus et qui m'a protégé lors de mes premiers envols en delta. Malgré les améliorations que je lui ai apportées, il n'était pas compatible avec les grosses coques anti-bruit nécessitées par ledit Propulsar. J'ai trouvé pour la modique somme de 13€ un casque modèle F1 qui a l'avantage d'être compatible sans être anachronique. Il a suffi de lui rajouter un bon casque anti-b

Comme chaque année, l'équinoxe nous ramène à la Coupe Icare. Cette fois, les affaires démarrent sur les chapeaux de roue, le premier Caméléon est vendu alors que le stand n'est pas fini de monter! Par contre, la courbe d'activité va s'infléchir très brutalement à l'opposé de nos coloc qui vont mener ce rythme d'enfer pendant tout le week-end. Sous l’œil intéressé de leurs partenaires asiatiques subjugués par le savoir-faire occidental. Quelques volatiles étranges viendront encore hanter les couloirs du salon. Les jeunes paramotoristes s'intéressent au speed gliding.  Quand le soleil réapparait, un ballon solaire s'élève au dessus des SDF qui squattent les dépendances de notre location. Nous aurons l'agréable surprise de voir la Fédération se mettre à l'honneur en réalisant un stand de découverte du delta qui baptisera beaucoup de jeunes pendant les créneaux qui lui seront impartis. De plu

C'est une excellente idée d'aller dans les Vosges au cours d'une canicule. Le ciel y est d'une limpidité exceptionnelle, mais on trouve toujours  des endroits frais et ombragés. Les eaux sont également limpides. Les décollages sont d'un abord facile et méritent la visite des randonneurs même s'ils ne volent pas.   La nature des déco et les infos des atterro montrent que les deltas ont déserté les lieux depuis l'époque des N° de téléphone à 8 chiffres. Il faut aussi bien comprendre la façon dont les vents météo interagissent avec les brises pour planifier ses vols. Mais on n'est pas gêné par la foule des pratiquants. C'est en cherchant un site d'escalade que nous n'avons rencontré des parapentistes qui pratiquaient en sauvage (au bon sens du terme). C'est dire s'il n'est pas facile de voler pour les pilotes exogènes. La Bresse permet un vol facile avec la particularité d'une approche dans une ambiance très industrielle et l&#

Bien que peu éloignée (à vol d'oiseau), la Suisse Normande est une terre étrange dotée d'un bestiaire étonnant:    on y rencontre de jeunes lamas...     des cochons chinois... des pigeons amphibies...     des vaches blanches et noires made in       .     Normandy particulièrement placides... Le camping local dispose d'une position stratégique au cœur de toutes les activités, mais il a la propriété de concentrer un grand nombre de crétins bien imbibés qui tiennent à prouver à la face du monde leur inculture et l'incohérence de leurs pensées jusqu'à 3 h du matin. Les bouchons d'oreille, dont ne se départit jamais un pilote de Propulsar, sont donc strictement obligatoires si on veut bénéficier d'un sommeil réparateur et pratiquer le lendemain de multiples activités intéressantes plutôt que de partager la vie d'amibe des susdits crétins. Le vent ayant le bon goût de bien s'orienter, nous voilà partis pour le déco S

Les conditions météo étant pour une fois conformes aux prévisions et les participants ponctuels, nous sommes en action avant même que le vent ne s'établisse franchement. De plus, il a le bon goût de s'aligner suivant notre chemin préféré dont les champs voisins ont été obligeamment moissonnés  par notre hôte qui a de plus l'obligeance de suppléer à notre déficit en VHF. François nous montre l'exemple et ouvre la saison de vol au treuil. Courageusement, Elisa se précipite pour inaugurer la session de baptêmes, (mais peut-être est-ce aussi pour s'élever rapidement au dessus de flagrances des fientes de poule qui amendent notre base). Le moteur du treuil a quelques caprices bien compréhensibles après une aussi longue période d'inactivité, mais les performances du Twin 4 laisse largement à François le temps de le redémarrer sans interrompre la treuillée. Par contre, le défaut des cales qui isolent la bobine de la roue du treuil l'ob

J-B, de passage en famille sur notre base du Valois, viens nous montrer son dernier planeur. Bien que maintenant en retrait de la compétition, il montre qu'il n'a pas trop perdu la main. Mais il est temps de lui présenter la Turbo de notre bienfaiteur. Il n'a pas de mal à maîtriser le modèle identique à ceux sous lesquels nous volâmes il y a 27 ans. Elisa finit par se laisser convaincre de s'attacher sous cet équipement 2 fois plus vieux qu'elle.  Les performances sont bien évidemment dépassées, mais les qualités pédagogiques demeurent suffisantes pour une première prise en main. Avec un peu de vent, on peut même pratiquer le gonflage face voile qui n'existait pas lors de nos débuts. Et de connaître les émois du décollage sous traction animale. Un peu plus tard, elle accédera à une minivoile plus moderne. C'est l'occasion de juger de l'importance relative de l'acquis et de l'inné et des valeurs éducatives d'un matériel qui depuis quelque