Mes petites envolées

Au cours de ce séjour, un nombre considérable de points  Z'hyg et quelques points Z'hag ont été capitalisés. Aucun animal n'a été vraiment molesté. Les seniors ont également été bien traités. même s'il ne leur a pas toujours été témoigné le respect qui leur est dû. Les attaques du vin de Némée sur les neurones ont été réduites au minimum. Toutes les voiles son ressorties intactes de ce périple. grâce à l'encadrement précis qui a permis de délirer au maximum à l'intérieur des limites raisonnables. Les vieux gamins se sont livrés à un grand nombre de plaisanteries. dont, évidemment, la mystification principale du séjour La majeure partie de la présente relation dont le bêtisier: a été réalisée en faisant croire à un individu naïf que la fonction de Président de Club consistait essentiellement à passer tout son temps à faire les montages des vidéos du club en temps réel. Ce séjour aura renforcé

Une dernière fois, nous voyons l'aube argentée se lever sur notre rue, désormais familière, à Loutraki.   Nous tentons de clôturer ce dernier jour par un beau vol à l'Acrocorinthe. Phébus est bien là, mais pour la première fois du séjour, Éole ne nous sera pas favorable au moins une seule fois dans la journée. Nous retournons au lac de Vouliagmenis. où après une balade escarpée et un bain rafraichissant, nous nous offrons un dernier déjeuner roboratif dans la petite taverne où nous avons désormais nos habitudes. Après une traversée épique d'Athènes où la signalétique délirante et les embouteillages contribuent à la croissance du stress, nous rejoignons l'aéroport d'Athènes. Une très longue nuit commence dans l'inconfort maximal que peuvent offrir les prestataires qui vivent aux crochets des voyageurs aériens. Après avoir fréquenté les demi-dieux, les dieux et les cieux où ils résident, nous sommes vite réduits à l'état de clochards pathétiques. Notre grande

Nous commençons la journée par un sacrifice aux traditions touristiques, en allant se faire immortaliser sur le pont qui enjambe le canal de Corinthe qui a transformé de fait le Péloponnèse en île. Puis nous remontons derechef au déco de Mégara avec son ambiance de désolation. Philippe sera le seul à rejoindre l'atterro officiel, les autres pilotes seront recueillis sur leurs vaches respectives. Sur le chemin du retour, un innocent reptile indigène se verra transformer en support publicitaire mobile. Sur la route, nous tomberons sur une représentation emblématique de l'état économique de la Grèce. Ce sera aussi l'occasion de voir qu'ici, les citrons mûrissent en Avril. Les plus courageux s'offriront un bain apéritif en remarquant que si le climat fait mûrir les citrons et les oranges, il a du mal à réchauffer la mer. Tout le monde profitera du copieux déjeuner de la taverne de la plage. On pourra noter l'effet émollient de la bière locale. De retour à Loutraki,

Nous retournons voir nos éoliennes favorites sur le mont Ténéa. A peine le temps de se mettre en place, qu'elles font volte face, nous indiquant par là que le vent s'est inversé. Nous passons donc sur l'autre face pour trouver un décollage. Les conditions étant un peu bizarres, Roland nous ouvre la route. En voulant montrer qu'on peut prendre une petite porte d'entrée, Christian tente une approche super basse qui justifie à posteriori que le fond des anciennes sellettes soit fait de toile cirée plutôt que doté d'un air-bag. L'après-midi nous allons pour la première fois sur un site officiel, celui de Mégara. Cette charmante cité nous ramène à Héraclès car elle est nommée ainsi en hommage à son épouse native de la région. C'est d'ailleurs pour se faire pardonner de l'avoir inconsidérément zigouillée qu'il s'astreint à ses fameux travaux. Cette cité est aussi connue pour avoir abrité une brillante école où fut inventé la logique, mais ça n&

Dominique nous signale qu'il continue sa quête de détachement des biens matériels en nous annonçant qu'il a renoncé depuis hier à la propriété de son smartphone. En ce jour qui est à la fois le lundi de Pâques et l'anniversaire du putsch des colonels, le temps est un peu gris mais nous nous dirigeons vers le mont Didyme en Argolide. Les conditions sont un peu turbulentes mais les décollages se succèdent jusqu'à ce que Louis (encore Louis) soit pris dans une survente et commence à reculer vers le sommet. Il arrivera à se poser délicatement aux oreilles dans un amoncellement de blocs de rochers inhospitaliers. Finalement, il se rendra à l'avis général suivant lequel il serait temps qu'il branche l'accélérateur de sa voile. Benoît sera victime de son dévouement vidéographique puisqu'en filmant tous les déco, il a laissé passer le créneau favorable. Mais comme il menait aux points depuis son vol solitaire à l'Acrocorinthe, les compteurs sont remis encore