Plus beau vol de l'année

Cette vieille plaisanterie me fait toujours rire, même si cette années les indicateurs numériques du nombre de vols, de treuillées et de contributions à ce Blogspot ainsi que le challenge "1 vol par mois"; ne sont pas très encourageants pour l'espoir d'une reprise de l'activité.

Une petite éclaircie me pousse à ré-exhumer ce vieux Propulsar qui, tous comptes faits, est la façon la plus facile de se mettre en l'air.

Sur mon terrain habituel, les conditions sont bonnes, à part la condensation magistrale qui imbibe toute l'herbe.

Bien que me remémorant la vue d'un champion incapable d'élever une voile humide à la Coupe du Silence, je décide d'y aller.

Lors du montage sur le terrain, je comprends pourquoi la machine était restée démontée: lors d'un dernier re-rivetage d'une attache de velcro, j'ai bêtement oublié de passer celui-ci dans celle-là!

Ce qui m'était sorti de l'esprit au cours de cette longue période d'inactivité.

En cherchant de quoi faire une réparation provisoire (digne de l'esprit du DPCNP) qui me permette de voler, je retrouve par miracle, dans la poche de ma combinaison 2 petits bouts de velcro.

L'accouplement de cette triade va permettre de restaurer une liaison sérieuse qui assurera la tenue du cercle et l'intégrité de l'aéronef.

La suite du vol ne sera qu'une formalité, si ce n'est l'interrogation métaphysique sur la raison de la présence de ces 2 velcros salvateurs sur laquelle je n'aurais pas misé un kopek.

Peut-être aussi, que la divine providence c'est manifestée dans le spectre d'aigle noir qui apparaît dans la vidéo, ou alors ce n'est qu'une poussière dans l'objectif de ce vieux Lumix qui en est tant friand?

Ce vol révèle aussi la découverte de l'intérêt de porter en vol sa conscience au niveau de la voile plutôt qu'au niveau du pilote.
Mais peut-être est-ce dû à la curiosité exacerbée de contrôler les excursions de cette satanée RFA qui m'agite depuis un certain temps maintenant?