Circus ter

De retour dans mon cirque habituel; les conditions ne sont pas idéales; le terrain est plein de bottes de pailles et le vent ne montre pas clairement dans quelle direction il va s'établir.

Après mûres réflexions, je choisis l'option qui me semble la moins mauvaise, conscient de la de la faiblesse des marges d'erreur autorisées.

Ça sera l'occasion de proposer la petite analyse suivante; regardez bien les arbres dans le fond pour avoir une idée du déplacement entre chaque photo.

Au gonflage; l'aile part carrément à droite, ce n'est pas étonnant, car bien qu'il soit faible, on est sous le vents des arbres qui clôturent le terrain.

Un contrôle du frein gauche en se recalant à droite (tout en gardant le plan de l'hélice vertical et la poussée maxi conformément à la théorie de base).

Une bonne aile revient dans sa position, même si ça paraît long, on relâche alors les freins et on continue à accélérer.

La portance semble très longue à revenir mais il faut résister à la tentation de se décoller sur un coup de frein même si la limite du terrain se rapproche.

Voyons maintenant l'atterrissage:

Une copieuse prise de vitesse moteur coupé est déjà un gage de succès.

Ici l'arrondi est un peu trop fort, ce n'est pas grave

Le palier se prolonge un peu plus (notez la distance parcourue en effet de sol et l'assiette en fin de palier)

Et on applique franchement le freinage de l'atterrissage proprement dit (on voit bien le timing en regardant l'ombre sur la vidéo embarquée)

On remarquera que la vidéo latérale est une parfaite illustration de la théorie développée ici , il y a bien longtemps.

Encore un petit vol qui ne restera pas dans les annales, mais qui permet de rester affûté pour un coût extrêmement modeste.



CB