Un tour de cirque


Il ne me reste que ce maigre créneau, si je veux réussir mon challenge de voler une fois ce mois-ci, avant mon départ pour la terre de mes origines familiales.


L'abondante pluviométrie à produit de l'herbe d'une hauteur impressionnante sur tous mes spots habituels.

Je tente donc un décollage sur un chemin que j'ai déjà pratiqué plusieurs fois.


Évidemment, le temps de me préparer le vent n'est plus rigoureusement aligné.

L'application des principes que je prône pour décoller vent de travers ne fonctionne que si les contrôles en plus d'être dans le bon sens sont exactement dosés.

Je migre vers le cirque où l'herbe est assez courte, les orientations multiples mais qui présente la désagréable particularité d'être entouré d'une haie d'arbres.


Finalement ça va le faire grâce à la puissance du légendaire Propulsar, en visant par précaution les passages où les arbres sont le moins rapprochés.


Le retour a lieu dans les mêmes conditions.


Ce vol ne restera pas dans les annales mais le modeste objectif est réalisé.

De plus, je réalise que ce vol ne m'a coûté que 60 centimes (30 pour la navette et 30 pour le vol motorisé)

Du coup, il me vient l'idée de calculer précisément le coût réel des vols que nous faisons, certes le rapport au plaisir que nous y trouvons n'est pas quantifiable, mais je commence à penser que quelques idées reçues habituellement propagées dans le milieu pourraient en prendre un coup.



CB

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