Compensateur de vols
ou national inlet dans the Valois (pour les d'jeun's)
En plus d'être privé de sortie, je me trouve dans la situation ridicule de ne réussir à marquer aucun vol sur un mois potentiellement des plus fructueux et pour lequel des activités ont été soigneusement préparées de longue date.
En observant les prévisions météo basiques, je vois qu'il y a un petit créneau avant le passage des dépressions qui vont nous envahir pour la semaine (pour moi dans tous les sens du terme)
En la jouant finement entre le lever des brumes matinales et l'arrivée du front qui nous vient de Lusitanie, je pourrais peut être assister en vol au lever de soleil sur le château qui fut la résidence de Jeanne d'Arc quand elle préparait sa version du Brexit.
Mon terrain habituel étant envahi de squatters et la végétation étant luxuriante partout ailleurs, je choisis un chemin de terre bien orienté.
En observant les prévisions météo basiques, je vois qu'il y a un petit créneau avant le passage des dépressions qui vont nous envahir pour la semaine (pour moi dans tous les sens du terme)
En la jouant finement entre le lever des brumes matinales et l'arrivée du front qui nous vient de Lusitanie, je pourrais peut être assister en vol au lever de soleil sur le château qui fut la résidence de Jeanne d'Arc quand elle préparait sa version du Brexit.
Mon terrain habituel étant envahi de squatters et la végétation étant luxuriante partout ailleurs, je choisis un chemin de terre bien orienté.
A priori ça décolle d'ici
J'apprécie l'avantage d'être près d'une zone favorable, car avec ma bétaillère sans glace arrière, je ne peux dépasser le 70 km/h sans me faire péter les tympans.
Après avoir dû replier pour laisser passer un poids lourd dont la présence est saugrenue en ces lieux agrestes, je me prépare à un déco de chemin comme je n'en ai pas fait depuis longtemps; la distance n'a aucune importance mais le cap de la course d'élan doit correspondre avec la topographie du chemin car les rives ne sont pas accueillantes.
La force du vent est idéale mais la composante latérale a augmenté dans le temps que je m'installe, je me remémore les principes évoqués en annexe et le déco se passe bien.
Je m'enfonce dans la couche sans aucune inquiétude car on voit le sol de partout, par contre l'horizon est invisible; je me ferai donc un navigation VFR (Voies Ferrées/Routes, en l’occurrence chemins), pour revenir à mon point de départ si la couche ne s'est pas levée avant.
Je crois deviner la tour en ruine qui est mon but et qui s'avérera malheureusement n'être qu'un silo d'engrais puis des peupliers.
Quand je fais demi-tour pour ne pas inquiéter mon équipe de retrouving qui m'a vu disparaître dans le nuage, je n'ai toujours pas vu mon but.
Pour le retour, je retrouve toutes mes marques, il ne me reste plus qu'à me poser dans le chemin et là la brume se lève révélant intégralement la plaine du Valois, y compris mon but manqué.
Le destin malicieux aura fait que le petit vol qui me permet de compenser psychologiquement une situation amère se trouve être chronologiquement le premier de cette expédition qui s'annonce pleine de ressources pour ceux qui peuvent y participer comme vous pourrez le lire par la suite.
CB
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