En Avril, découvre-toi un fil
J'ai découvert ce fil en répondant à l'aimable invitation de Pierre, le président du club "le fil d'Ariane", j'ai ainsi pu bénéficier du bref créneau offert par la météo de ce mois particulièrement pourri qui met décidément des bâtons dans les roues de la reprise des vols.
En dépit des libations de la soirée précédente, nous partons dans la brume de l'aube...
... qui se déchire dès que nous arrivons à la piste où nous attend le noyau dur de l'équipe déjà sur place.
Je découvre une piste idéalement située...
...un véhicule et un dévidoir parfaitement adaptés à leur fonction
Le seul inconvénient est que la riche terre artésienne n'a pas eu le temps d'évacuer l'humidité et qu'elle reforme la boue qui s'accrochait déjà aux bandes molletières des poilus en 14.
Les indigènes ont, de plus, eu l'idée de l'enrichir de fumure organique ce qui améliore la culture mais gêne un peu l'établissement d'une zone de départ.
Pourtant l'équipe bien rodée est rapidement en place grâce à des bâches ad hoc et les treuillées s'enchaînent sans temps mort car on sait que le vent va monter de plus en plus.
L'organisation fait encore ses preuves lors de la battue déclenchée pour retrouver le bout de ligne malencontreusement cassé qui fournira l'occasion de réviser les techniques de matelotage.
J'ai vu beaucoup de bases de treuil, mais c'est la première fois que je vois une organisation où il y a toujours quelqu'un de compétent et volontaire pour prendre à tour de rôle un des nombreux postes nécessités par la pratique du dévidoir.
Moyennant quoi, les vols peuvent s'enchaîner dans le court laps de temps qui se terminera quand le vent aura trop augmenté.
Incidemment c'est aussi une base où j'ai vu tous les pilotes se poser spontanément en dehors des cultures, ce qui est loin d'être le cas partout.
Une petite vidéo montrant l'activité:
Commentaires
Enregistrer un commentaire