Vol 1998
La mise à jour annuelle de mon carnet de vols m'indique que je ne suis plus qu'à 3 vols du 2000ème.
Il me vient alors l'idée de faire ce vol historique le jour de l'AG qui pourrait avoir lieu aux Noyers.
Si la prévision météo a l'air favorable pour le samedi prévu, nous subissons un mini âge glaciaire depuis le début de la semaine, en dépit des promesses encourageantes de la COP21.
Mais le départ en fanfare des véliocasses qui les fait mener à la marque dans notre challenge amical me pousse à prendre sur moi et faire un effort pour vaincre les frimas et redorer le blason du Valois.
En montant ma fidèle monture, je pense que le Propulsar va finir d'humilier les machines modernes bien trop douillettes et qu'un paysage givré devrait s'accorder à un pilote du même genre.
L'arrivée sur le terrain confirme la nature esthétique des basses températures.
L’association de l'huile 100% synthétique et des bougies NGK B9EV permettent à ce vieux JPX de démarrer à la première sollicitation, heureusement parce que dans ces conditions, la compression des 425 cm3 m'aurait vite épuisé.
A ces températures, la densité de l'air procure une carburation pauvre et un gavage générateurs de puissance tout en assurant le refroidissement qui les empêche d'être néfaste, accessoirement la viscosité de l'air procure aussi un vol onctueux et sans turbulences.
Au cours de ce vol, je débusquerai un héron, clin d’œil à mon dernier vol en libre à Laragne.
Finalement, je n'aurais même pas senti le froid, même si j'avais choisi ma combinaison plutôt pour des raisons symbolique que pour ses qualités d'isolation.
Il est vrai qu'en l'absence de couverture nuageuse, la température était bien remontée, ( + 13°C comme on peut le voir sur le relevé WeatherSpark) et mais malgré tout, le nombre de Reynolds procurait une couche limite de plus de 100 m.
La gêne provenait plutôt de l'engoncement et du manque d'ergonomie du casque caméra qui alliés à la réponse inhabituelle de la voile m'ont dissuadé de faire le touch and go qui m'aurait amené à un vol de mon but.
Pour une fois, atterrissage ne se fera pas face au soleil, mais face à l'Est et à la pleine lune montante.
CB
Il me vient alors l'idée de faire ce vol historique le jour de l'AG qui pourrait avoir lieu aux Noyers.
Si la prévision météo a l'air favorable pour le samedi prévu, nous subissons un mini âge glaciaire depuis le début de la semaine, en dépit des promesses encourageantes de la COP21.
Mais le départ en fanfare des véliocasses qui les fait mener à la marque dans notre challenge amical me pousse à prendre sur moi et faire un effort pour vaincre les frimas et redorer le blason du Valois.
En montant ma fidèle monture, je pense que le Propulsar va finir d'humilier les machines modernes bien trop douillettes et qu'un paysage givré devrait s'accorder à un pilote du même genre.
L'arrivée sur le terrain confirme la nature esthétique des basses températures.
L’association de l'huile 100% synthétique et des bougies NGK B9EV permettent à ce vieux JPX de démarrer à la première sollicitation, heureusement parce que dans ces conditions, la compression des 425 cm3 m'aurait vite épuisé.
A ces températures, la densité de l'air procure une carburation pauvre et un gavage générateurs de puissance tout en assurant le refroidissement qui les empêche d'être néfaste, accessoirement la viscosité de l'air procure aussi un vol onctueux et sans turbulences.
Au cours de ce vol, je débusquerai un héron, clin d’œil à mon dernier vol en libre à Laragne.
Finalement, je n'aurais même pas senti le froid, même si j'avais choisi ma combinaison plutôt pour des raisons symbolique que pour ses qualités d'isolation.
Il est vrai qu'en l'absence de couverture nuageuse, la température était bien remontée, ( + 13°C comme on peut le voir sur le relevé WeatherSpark) et mais malgré tout, le nombre de Reynolds procurait une couche limite de plus de 100 m.
La gêne provenait plutôt de l'engoncement et du manque d'ergonomie du casque caméra qui alliés à la réponse inhabituelle de la voile m'ont dissuadé de faire le touch and go qui m'aurait amené à un vol de mon but.
Pour une fois, atterrissage ne se fera pas face au soleil, mais face à l'Est et à la pleine lune montante.
CB
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