Résurrection du Propulsar
Je sors enfin le Populsar de sa malle
Mon premier soin est de redonner forme humaine aux cercles et aux barres et de remettre les quelques rivets victimes des manutentionnaires qui trouvent que 20 kg est une charge trop lourde pour eux et qui s'en vengent sur les petits colis de 6kg
Je redonne un peu de richesse à ma carburation
En l'absence d'Architecte Ambianceur, j'utilise cette petite astuce que je vous livre, pour maîtriser le ressort farceur quand on retire le plomb du câble de commande (mais qui a encore des carburateurs à boisseau?)
Augmenter la richesse en changeant le niveau d'enfoncement de l'aiguillon: belle parabole qui devrait guider notre comportement vis à vis de ceux qui nous gouvernent
La machine démarre au 3ème coup dans mon jardin et règle simultanément la corvée d'évacuation des feuilles de mon saule
Je me transporte ensuite sur mon terrain habituel
Bien que précédé d'un peu d'appréhension, le décollage est une formalité grâce à la puissance retrouvée
J'apprécie vraiment l'air visqueux gorgé d'oxygène et les thermiques anémiés par la diminution de l'ensoleillement
Le soleil bien que discret crée des couleurs somptueuses
Le repliage fait partie du plaisir d'un vol tranquille
Quelle différence avec l'équateur même si l'heure est à peu près la même
Le brave Gallopiot, dont c'est une des dernières sorties, m'offre même une facétie en rentrant tout seul, grâce à sa boîte courte
CB
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